Le reconstructible

Quels sont les avantages d’un reconstructible ?

Un atomiseur reconstructible pourra avoir des rendus totalement différents selon le montage que vous choisissez, l’avantage d’être personnalisables à souhait, ce que ne pourront jamais proposer les résistances toutes faites.

Un atomiseur reconstructible peut évoluer sur du long terme en modifiant parfois le fil, parfois le coton sans parler des nombreux types de montages que vous pouvez tester. Cela peut paraître infini et donc faire peur mais rassurez-vous cela n’a rien de sorcier, il suffit de commencer par la base et de progresser tranquillement.

Comment choisir son atomiseur ?

Il faudra choisir un reconstructible correspondant à votre vape mais ce n’est pas difficile soyez sans crainte.
Quel type de vape je préfère ? Inhalation directe ou indirecte ? C’est l’objectif de votre montage. Il doit correspondre à votre besoin : une vape "tranquille" en inhalation indirecte autour de 1.0 ohm. Ou bien une vapeur intense avec beaucoup de vapeur en inhalation directe. C’est cet objectif qui guidera le choix du plateau de montage et donc du type d’atomiseur reconstructible.

Si vous recherchez un reconstructible pour le rendu saveur 

Sans hésiter, un atomiseur mono-coil sera parfait pour apprécier ses e-liquides ! Simples à monter et parfait pour la saveur.

Si vous recherchez un reconstructible pour le rendu vapeur

Pour une grosse vapeur, autant s’orienter vers un atomiseur dual-coils. En sachant qu’il consomme d’avantage en e-liquide et en batterie.

On appelle dual-coil les montages avec deux résistances et quad-coils les montages avec quatre. Plus il y a de résistances, plus le rendement saveur/vapeur est décuplé.

Bon à savoir : la valeur totale d’un dual coil est divisée par deux !

Par exemple, si vous installez deux résistances de 0.50 Ω chacune, la valeur de votre montage sera de 0.25 Ω. C’est ce qu’affichera votre box ou votre ohmmètre.

Le tank (RBA) et le dripper (RDA) c’est quoi ?

On distingue les atomiseurs (RBA) et les drippers (RDA) ou les RDTA. Les premiers ayant un réservoir contrairement aux seconds.

3 grandes familles d'atomiseur reconstructibles :

• Les atomiseurs RBA : ils ont une grosse autonomie en liquide et sont donc "nomades". RBA signifie "Rebuildable Atomizer” (atomiseur réparable). C’est le terme employé pour qualifier l’ensemble du matériel dont la résistance peut être faite par le vapoteur. Les RBA permettent aussi de vaper en sub ohm.
• Le dripper RDA : il est d'abord fait pour la dégustation des liquides et le power vaping. Donc, " sédentaire". RDA signifie Rebuildable Dripper Atomizer. Un RDA est donc un Dripper. Le dripper n’a pas de réservoir. Il se remplit à la main, goutte par goutte (d’où le terme dripper). Le e-liquide est posé au fond du dripper au niveau des mèches.
• Le RDTA signifie Rebuildable Dripping Tank Atomizer. Pour obtenir les qualités de vape d’un dripper tout en ayant une bonne autonomie en e liquide. Les RDTA ont un plateau de montage situé en haut de l’atomiseur avec un réservoir en dessous.

C’est quoi un dripper BF ?

Le Bottom-Feeder (BF) c’est pour les boxs intégrant un flacon qui alimente en e-liquide un dripper avec une connexion percée pour le passage du liquide.

C’est quoi un atomiseur mesh ?

Un atomiseur Mesh dispose d'un plateau particulier, prévu pour accueillir une bandelette de Mesh au lieu de coils en spiral classique. Le Mesh est un tissu de métal résistif souple, présenté en courtes bandelettes.

Avec une résistance très basse et une large surface de vaporisation, le Mesh est très apprécié pour la vape sub ohm puissante.

C’est quoi un atomiseur genesis ?

Les atomiseurs Genesis sont notamment réputés pour la qualité de leurs saveurs.
Ils sont de moins en moins courant aujourd'hui du fait de la difficulté du montage qu'ils imposent.
Comme un RDTA, un atomiseur Genesis dispose d'un plateau au-dessus d'un réservoir, mais il se distingue par un coil vertical enroulé autour d'une mèche en fibre de silice ou de Mesh roulé très serré.

Quel plateau de montage choisir ?

Chaque atomiseur reconstructible dispose d'un plateau, également appelé "Deck". Les formats et les caractéristiques du plateau de chaque atomiseur varient, mais quelques formats principaux se retrouvent.

Le plateau double-post (ou quad-posts)

Il est très répandu et apprécié. Il se compose d'au moins deux plots ("posts") de fixation côte à côte ou face à face, et chacun dispose d'une ouverture pour insérer une patte du coil. Une fois le coil vissé, il suffit de couper ce qui dépasse.

L'inconvénient des atomiseurs avec plateau double-posts est l'espace de montage relativement plus limité.

Les plateaux postless

ils n'ont pas de plots de fixation et disposent à la place de simples trous percés à même le fond. Pour installer un coil, il faut alors le planter droit.

Ces plateaux très basiques sont appréciés pour leur aspect spacieux et aéré. En revanche, ils font des atomiseurs reconstructibles plus complexes à monter puisqu'il faut couper les pattes du coil à une longueur adaptée avant même de l'avoir installé.

Le plateau à clamps (ou "étaux")

Il à une architecture proche du type Double-post, mais se distinguent par son mode de fixation du coil. Comme un étau, c'est une large plaque qui vient appuyer et bloquer les pattes du coil.

Les atomiseurs reconstructibles avec plateau à clamp sont très faciles à monter grâce à la fixation rapide qu'ils permettent, et autorisent l'utilisation de très larges coils.

Le plateau Velocity

Il se distingue par ses deux longs pylônes au centre de l'atomiseur, percés de quatre trous de fixation.
Le Velocity est un modèle auparavant très apprécié par les amateurs d'atomiseurs dual-coils.

Quels outils faut-il avoir ?

Pour coiler vos premières résistances, vous allez avoir besoin de :

• un atomiseur
• une box électro ou un ohmmètre
• une petite pince
• du fil résistif (Kanthal, …)
• du coton de vape
• une paire de ciseaux pour couper le coton
• un tournevis qui vous permettra d’actionner les vis de votre atomiseur
• du e-liquide

A noter que les fabricants fournissent le plus souvent des tournevis, clés Allen et consommables avec leur atomiseur reconstructible.

Quelles connaissances faut-il avoir ?

La loi d’Ohm décrit les relations fondamentales entre courant (en Ampères), tension (en Volts) et résistance (en Ohms). Le mot résistance est employé ici pour désigner la résistance d’un matériau au passage des électrons, mais par abus de langage il désigne aussi l’objet « résistance », comme celles qui nous permettent de vaper.

Avez-vous bien suivi vos cours de physique/chimie ?!

U=RI : La tension sera égale à la valeur de la résistance multiplié par l’intensité (U en volt / R en ohm / I en ampère).

Pour vapoter en toute tranquillité et préserver son matériel (mod et accu), il est préférable de ne pas faire de montage inférieur à 0.15 ohm.

Identifier les pôles

Les pôles sont destinés à maintenir le fil résistif une fois que ce dernier a été formé. On les rencontre généralement sous la forme de deux colonnes rectangulaires percées avec des vis (plateau Velocity).

La première chose à faire consiste à distinguer le pôle positif du pôle négatif. La ou les résistances doivent relier le pôle positif au pôle négatif pour que le courant y circule et que l’atomiseur fonctionne.
Si le plateau est sophistiqué, on peut parfois avoir plusieurs pôles négatifs. Dans ce cas, il ne se passe rien si on relie par erreur deux négatifs.

Pour les identifier, c’est très simple. Le positif est toujours monté sur un isolant en plastique facilement visible. Le ou les négatifs sont toujours en contact direct avec le métal du plateau

C’est quoi une résistance reconstructible ?

La résistance c’est l’élément central de votre atomiseur reconstructible. C’est une bobine de fil métallique qui va chauffer votre e-liquide pour produire la vapeur et dégager les saveurs. Une résistance c’est donc un fil métallique qui résiste à la chaleur. Sa valeur et sa puissance de chauffe dépendent de l’épaisseur du fil et du nombre de spires autour d’un axe qui a un diamètre défini.

Par exemple, un fil de Kanthal de 0,30mm d’épaisseur, enroulé de 7 spires sur un axe de 2mm donne une résistance 1,20 Ohms. Rassurez-vous, les calculateurs de coils sont là pour vous aider et vous dispensent de calculs fastidieux. https://vapez.fr/tools/coil/

Quel montage/ type de résistance faire ?

On distingue différents types de montage pour atomiseur reconstructible. Par montage il faut comprendre le type de résistance installé sur l’atomiseur.

Top-cap : Les montages où les résistances sont situées en haut de l’atomiseur ce qui génère une vapeur chaude. On trouve les top-coils surtout dans la famille des RDTA.

Bottom-coil : Les montages où les résistances sont situées en bas de l’atomiseur. Ce qui génère une vapeur froide/tiède et moins agressive que le Top-Cap.

Spires serrées ou espacées ?

Il n’y a pas de mauvaise ou de bonne façon de réaliser ses coils.

Les spires serrées conviennent parfaitement à la grande majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques qui privilégient un montage simple et un bon rendu des saveurs.
Les spires serrées offrent une mise en place du coton plus aisée. Serrées correctement, les spires forment un coil relativement rigide qui ne se déformera pas au passage du coton. Ce n’est pas négligeable !

Les spires espacées sont, sans l’ombre d’un doute, destinées à des vapoteurs plus exigeants qui recherchent une fidèle restitution des saveurs et pour qui le montage d’un atomiseur reconstructible n’a aucun secret.

Comment choisir son fil résistif ?

Pour un débutant nous conseillons le “kanthal”, c’est une valeur sûre, Il se travaille bien, a un bon rendu et ne donne pas de résistances trop basses.

Il existe d’autres fils résistifs :

• NI80 : Le Nichrome est composé à 80% de Nickel et 20% de Chrome. Moins résistif que le Kanthal, il a d’excellentes qualités de chauffe.
• SS316L : Aussi nommé Stainless Steel (SS). Plus proche du kanthal, l’inox 316L est utilisable à la fois en mode watts qu’en mode contrôle de température avec les boxs et chipset équipés. L’inox a aussi la réputation d’avoir un rendu plus rond et plus doux que le Kanthal.
• Ni200 : c’est du Nickel pur à 99%. C’est un fil dit "non résistif".C’est le fil pour le contrôle de température par excellence, Il accepte des fortes températures (1440°C maximum), et permet d’obtenir des résistances très basses. Attention ! Il est très fragile au moment du montage.
• Titane : A utiliser avec le mod contrôle de température, il accepte les températures jusqu’à 1600°C avant fusion. Avantage, plus solide que le ni200 au montage. Donne des résistances moins basses également et la surface de chauffe s’en trouve augmentée.
• LClapton : Le but de ce montage est de fabriquer des résistances très basses pouvant supporter une chauffe très importante. Le Clapton est réputé pour avoir un effet "diesel", c’est-à-dire qu’il met un certain temps à chauffer.
• Twisted ou torsadés : Il s’agit de fil (rond, plat, clapton,etc.) tressés ensemble pour former un coil torsadé.
• Fused : c’est la rencontre de deux types de fils résistifs comme le kanthal et le nichrome avec lesquels on fabrique un clapton, parfois aplati. Le fused permet d’obtenir des valeurs très basses et une durée de vie du coil plus longue qu’un coil classique.
• Flapton : c’ est un câble Clapton aplati pour augmenter la surface de chauffe. Il nécessite un plateau de montage avec des ouvertures pour le câble d’au moins 2 mm de large.

Résistances préfabriquées

Ne pensez pas que préfabriqué est synonyme d’une qualité moindre, bien au contraire.

En choisissant des coils préfaits, vous allez pouvoir tester des coils très différents et découvrir de nouvelles sensations.
Fused Clapton, Framed Staple ou Alien sont maintenant accessibles au commun des mortels. Nous avons tous, ou presque, tenté d’enrouler de multiples brins de fils avec cette fameuse perceuse pour obtenir un coil.

En choisissant des coils préfaits, on s’assure d’avoir un produit de qualité. Et surtout de pouvoir utiliser un coil complexe que l’on n'aurait pas osé réaliser soi-même !

Comment entretenir un montage reconstructible?

Un atomiseur reconstructible a besoin d'entretien, tout comme un clearomiseur, ses différentes pièces doivent être changées et nettoyées à l'occasion.

Le remplacement de la mèche doit être fait très régulièrement. Les symptômes d'une mèche usée sont les mêmes qu'avec une résistance de clearomiseur : fuites, dry-hits, glouglous et mauvais goût.

Le remplacement du coil se fait en moyenne toutes les deux semaines selon l'état.
Il doit cependant être nettoyé à chaque changement de mèche pour une meilleur durabilité. Ainsi, avant de remplacer sa mèche :

• Faites un dry-burn en le chauffant à vide pour brûler les résidus de coton entre les spires. Cela permet de vérifier la bonne chauffe de votre coil.
• Nettoyez le coil en profondeur à l'aide d'une brosse en inox, indispensable pour un coil sain débarrassé d'un maximum de résidus brûlés lors du dry-burn.

Comment faire une résistance ?

Vous êtes prêt ? Il est désormais temps d’attaquer les choses sérieuses et d’enrouler votre fil autour d’un tournevis (par exemple). Pour ce faire, coupez une longueur de fil suffisante (10 cm suffisent généralement).
Puis commencez à l’enrouler en conservant un ou deux centimètres de fil d’un côté. Il est important de serrer au maximum les spires entre elles.

Une fois votre résistance terminée, prenez la pince et tirez fermement sur chaque extrémité du fil afin qu’il soit bien serré autour de votre tournevis.

Placez votre résistance,(toujours sur le tournevis si possible) à l’endroit prévu sur votre atomiseur et insérez les pattes de la résistance dans les orifices prévus.

La résistance doit être installée en face du trou d’aération du plateau pour être parfaitement ventilée. Ce qui favorise la production de vapeur et aussi le rendu en saveur.

Une fois vos pattes tendues, vous pouvez effectuer un premier serrage et retirer votre tournevis.

Attention : si vous utilisez une box ou un mod comme support, vérifiez bien avant qu’il soit éteint ou retirer sa batterie.

À cette étape, votre coil doit ressembler à une résistance. Mais lorsque vous allez envoyer du courant au travers, il risque d’y avoir de nombreux points chauds. Pour éliminer ces points chauds, grattez délicatement le coil avec un tournevis ou une pince céramique.

Il est important que votre résistance rougisse du centre vers l’extérieur et de manière uniforme.

Votre box devrait vous indiquer la valeur en ohm de votre résistance.
Si le résultat est autour de ce que vous attendiez, c’est parfait.

Sinon, il peut y avoir un court-circuit. Dans ce cas, vérifiez bien que votre résistance ne touche rien. Pour ce faire, vous allez envoyer du courant par pulsations brèves à travers votre résistance et entre deux pulsations, mettre un petit coup de pince pour rapprocher les spires entre elles. Cela devrait améliorer le rougissement.

Comment insérer le coton ?

Découpez un morceau et roulez-le sans trop l’aplatir. Son diamètre doit être légèrement plus gros que celui de votre résistance.

Insérez-le ensuite à travers elle en faisant une pointe d’un côté du coton. Puis faites-le passer de droite à gauche quelques fois pour vous assurer qu’il n’accroche nulle part.

Il ne vous reste plus qu’à couper votre coton à la bonne longueur.
Une règle à peu près passe-partout est de le couper aux alentours de la largeur de votre atomiseur, en général 22-23 mm.
Pousser le coton dans les rigoles en laissant un peu d'espace pour que l'air puisse sortir lors du remplissage.

À ce stade, n’envoyez surtout pas de courant, vous brûlerez votre coton.
Il faut donc procéder à l'amorçage (imbiber votre coton) avec votre e-liquide.
Vous pouvez remplir le Tank de votre atomiseur reconstructible, le refermer, c’est prêt !

Comment éviter les fuites de votre atomiseur reconstructible ?

Tous les amateurs de reconstructible ont un jour ou l’autre été confrontés à des fuites.

Voici quelques conseils en fonction de la provenance des fuites :

• Manque de coton : si l’atomiseur fuit par l’airflow c’est souvent dû à une mauvaise application du coton.Vérifiez que la quantité de coton utilisée est suffisante.
• Remplissage : cela peut se produire avec un atomiseur doté d’un système de remplissage par le haut. Il est primordial de fermer l’airflow car si vous ne réalisez pas cette opération, le liquide qui sera versé par le haut pourra automatiquement descendre et s’échapper par l’airflow.
• Montage incomplet : après un démontage complet pour lavage par exemple, il est fort probable que vous ayez omis de remettre un joint.

Quelles sont les précautions à prendre concernant le reconstructible ?

le reconstructible nécessite de prendre quelques précautions :

• Connaître la valeur de sa résistance ! Afin de mettre de côté tout danger, il est impératif de réaliser ses montages sur un ohmmètre ou sur une box électronique. Ces deux appareils sont équipés de multiples sécurités et pourront ainsi vous informer si un court-circuit ou tout autre problème est présent.
• Vérifier que les plots de votre atomiseur soient bien vissés et que le contact avec votre fil résistif soit optimal. Coupez surtout celui-ci à ras de façon à ce qu’il n’entre pas en contact avec votre top-cap : c’est le court-circuit assuré !
• Stabiliser votre coil : cette étape consiste simplement à faire chauffer votre coil, sans coton bien entendu, afin que celui-ci rougisse légèrement. Lorsque ce sera le cas, vous pourrez resserrer votre coil à l’aide d’une pince à tête céramique afin d’avoir une chauffe homogène. Le coil doit chauffer de l'intérieur vers l’extérieur. Sans cette manipulation, vous pourriez avoir un point chaud et donc par la suite un dry hit assez pénible.
• Bien choisir ses accus : plus votre résistance sera basse et plus il sera important de disposer d’un ampérage élevé.